29 juin 2019

DANS LE SOUFFLE DE L’ESPRIT



La colombe de la paix, by Guy Breniaux


L‘Esprit-Saint nous ouvre des chemins.

L’Église vit du souffle de l’Esprit, qui l’entraîne au large et l’appelle sur des chemins inédits. Les premiers, les Apôtres en ont fait l’expérience. C’est aussi la nôtre. Nous ne pouvons penser l’Église – et la vivre – autrement qu’en Pentecôte. Aurions-nous le pas moins alerte que les Apôtres ? Ils ont aussi connu les hésitations, l’incompréhension, la peur parfois. Le récit des Actes des Apôtres l’affirme, de multiples manières : l’Esprit les a conduits à des formes d’audace inattendues, auxquelles nous sommes appelés nous aussi. Plus d’une fois, ils furent déconcertés, ou étonnés. L’Esprit étonne. Jésus l’avait magnifiquement expliqué à Nicodème, venu l’interroger de nuit : “Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit” (Jean 3,8).
Confrontés souvent aux vents contraires, nous devons nous souvenir de cette présence de l’Esprit. Il nous ouvre des chemins à l’Église, nous établit dans la confiance, nous presse au large, là où l’Évangile est attendu, auprès et au loin. Comme les Apôtres le jour de la Pentecôte, il nous faut demander l’Esprit, car il est accordé à celui qui prie (Luc 11,13).

Jacques Nieuviarts, assomptionniste,
conseiller éditorial de Prions en Église
Édito de juin 2019

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Cet "autre monde" n'est-il pas ainsi, nomade? Il n'est pas réservé à ce jour, ce lieu. C'est partout qu'il se laisse entrevoir. C'est bien là, dans le concret, le quotidien le plus terre à terre de nos vies, que se plante parfois la tente, l'espace d'un sourire, l'espace d'un regard, l'espace d'un instant.
Cette rencontre, cette vision, nous ouvre les yeux et ce faisant nous transforme, presque à notre insu. Moïse aussi était monté sur une haute montagne et, lorsqu'il en redescendit portant les tables, "il ne savait pas que la peau de son visage rayonnait, parce qu'il avait parlé avec le Seigneur" (Ex 34,29). Cette expérience, d'autres l'ont faite. Ainsi Anne qui, après avoir ouvert son cœur à Dieu au sanctuaire, "mangea, et son visage ne fut plus le même" (1S18). Oui, il est 'bon que nous soyons là'! En ce lieu, où qu'il soit.

Par Audrey, internaute, 10 juillet 2019 
retraitedanslaville.org








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