Libérée de toute attache susceptible de la distraire de l’unique essentiel.
L’incarnation de Jésus-Christ marque un tournant capital dans l’histoire sainte, comme dans l’histoire religieuse de toute l’humanité. Les circonstances qui présidèrent à cet événement ne sont pas pour nous moins significatives. Elles soulignent le contexte d’itinérance et de pauvreté au sein duquel cette incarnation dut s’accomplir.
En effet, pour attendre le Messie qui avait pris chair en elle et qu’elle devait livrer maintenant au monde, Marie n’était pas installée , ni dans son pays, ni dans ses habitudes. Elle était en route, dans l’insécurité de l’inconnu, « désinstallée », libérée de toute attache susceptible de la distraire de l’unique essentiel : l’enfant du miracle, fruit du mystère d’Amour en lequel elle était totalement concentrée , pour lequel elle était déjà pleinement disponible.
Marie était pauvre aussi… mais qu’est-ce à dire ? Ce n’est pas seulement de pauvreté matérielle qu’il est question. Elle était démunie de toute « possession », de tout savoir, de toute prérogative aussi. En un mot , elle était pauvre d’elle-même et de toute richesse inutile ou apparente qui n’était pas l’unique nécessaire : son « être », habité et déjà transformé pas l’objet de son Amour.
Marguerite Hoppenot, fondatrice du Mouvement Sève, 26 janvier 1967
Le risque fou
in „Cette vie qui m‘est donnée „
in „Cette vie qui m‘est donnée „
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Vendredi 7 décembre au soir, à Paris, des fidèles catholiques étaient réunis à la cathédrale Notre-Dame pour une messe anticipée de la fête de l'Immaculée Conception (le 8 décembre). L'occasion pour eux de prier pour l'apaisement des tensions et violences en France, tout en étant à l’écoute des
revendications sociales des gilets jaunes.
revendications sociales des gilets jaunes.
Dieu cherche à entrer en contact avec chacun. Dieu demande aux hommes d’être fraternels. Dieu est à l’opposé de l'individualisme qui fait que le frère n’ait plus aucune importance. Sommes-nous encore bouleversés par la rencontre avec le Seigneur ? Marie est celle qui a dit oui au Seigneur, et qui est même restée debout dans la souffrance et dans l’humilité, face à la Croix. Marie est celle qui peut nous aider à répondre adéquatement à toutes les misères, elle dont le cœur fut transpercé au pied de la Croix. Et c’est donc ainsi que l’on peut lui confier notre pays, notre pays qui lui fut consacré par le vœu de Louis XIII. Que Marie protège notre pays de la violence et que chacun retrouve le chemin du dialogue, de la considération et du respect .
Mgr Aupetit, archevêque se Paris
extrait de l‘homélie du 7 décembre
lavie.fr
extrait de l‘homélie du 7 décembre
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