12 août 2018

LA JOIE QUI DONNE FORCE



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« La joie du Seigneur est votre force. » Un des reproches fait à la foi chrétienne, une critique qu’on trouve par exemple chez Nietzsche, c’est qu’elle exalterait la faiblesse et la souffrance. Quant à la joie et à la force, elles seraient suspectes. Selon ces critiques, le message du christianisme serait : Jésus était faible et il a souffert, alors faites de même.Mais ce passage nous dit autre chose. Il fait comprendre que, dans la foi comme dans la vie, il faut de la joie, non pas comme une réalité superflue ou périphérique, non pas comme un épiphénomène qui n’a aucune influence directe sur notre existence, et non pas non plus pour nous distraire de nos problèmes. Il faut de la joie pour avoir la force de rester sur le bon chemin, de dire oui aux exigences des Écritures.
Évidemment, il ne s’agit pas ici de la joie comme sentiment qui dépendrait entièrement de notre humeur. Il s’agit de la joie de Dieu, plus discrète et bien plus profonde que nos émotions fluctuantes, une joie qui est présente même quand nous ne la ressentons pas. Une joie qui est fragile aussi, parce que quand Néhémie retourne à Jérusalem après un séjour de deux ans auprès du roi, il se rend compte que peu de gens ont tenu bon.
Tout comme à cette époque, aujourd’hui aussi le peuple de Dieu vit de grands bouleversements et des incertitudes. Il a soif d’entendre des paroles qui donnent vie. Sommes-nous prêts à bénir le Seigneur, à lire les Écritures et à y trouver un sens qui donne la joie et la force, afin de tenir sur le bon chemin même dans les moments difficiles ?
Est-ce que j’ai déjà expérimenté la joie comme une force qui m’a mis en route ? Quand et comment ?

Extrait de la méditation sur Néhémie 8,1-12
« La joie du Seigneur est votre force »
taize.fr août 2018

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