" La conversion de Pranzini*, par Fleur Nabert, Lisieux |
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* Condamné à la guillotine pour triple meurtre en 1887, Henri Pranzini s'était converti au tout dernier moment. Une conversion pour laquelle la jeune Thérèse Martin (Sainte Thérèse de Lisieux) avait beaucoup prié.
Le converti est un homme qui découvre la merveilleuse chance que Dieu existe.
Faire parttie de cette belle cohorte de convertis, éblouis par cette soudaine révélation: Dieu existe, il me parle et je peux lui répondre. Et même si la vie reprend ensuite ses droits te que la fatigue de croire peut à tout moment s‘installer, les comvertis gardent au fond des yeux une lumière que bon nombre de chrétiens „ordinaires“ peuvent leur envier. Oui, quand on est converti, quand une puissance venue d‘ailleurs vous transforme en homme ou en femme de foi, la vie prend un autre goût.
(...) Comment ne pas évoquer ces belles figures qui ont permis à l’Église d’évoluer, de traverser les siècles en s’adaptant sans cesse aux défis du monde ? Que Dieu puisse d‘un coup changer un coeur reste un mystère. Mais ce n‘est pas sa seule façon de le faire. La conversion peut être aussi un long processus, le résultat d‘une quête au long cours et d‘une rencontre. La vérité ne se révèle pas forcément d‘un coup, il faut souvent la longue maturation d‘une intelligence pour aboutir à un choix, à une décision qui peut prendre le nom de conversion. Chaque jour, des événements nous poussent à nous convertir à nouveau. Chaque journée apporte son lot de questionnements, auquel le chrétien répondra par sa vie. (...) Se convertir, ce n‘est pas seulement recevoir une grâce, mais c‘est ensuite agir, prendre la parole et transmettre ce qui a été donné. Se convertir, c‘est changer le monde.
Sophie de Villeneuve, rédactrice en chef de Croire
in Cahier croire „Conversion“
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