13 décembre 2017

 » CHERCHE-MOI, SEIGNEUR « 




« Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu. »
Viens, Seigneur Jésus, cherche ton serviteur ; cherche ta brebis fatiguée ; viens, berger... Pendant que tu t'attardes sur les montagnes, voilà que ta brebis erre : laisse donc les quatre-vingt-dix-neuf autres qui sont tiennes et viens chercher l'unique qui s'est égarée. Viens, sans te faire aider, sans te faire annoncer ; c'est toi maintenant que j'attends. Ne prends pas de fouet, prends ton amour ; viens avec la douceur de ton Esprit. N'hésite pas à laisser sur les montagnes ces quatre-vingt-dix-neuf brebis qui sont tiennes ; sur les sommets où tu les as mises, les loups n'ont pas d'accès... Viens à moi, qui me suis égaré loin des troupeaux d'en haut, car tu m'avais mis là-haut moi aussi, mais les loups de la nuit m'ont fait quitter tes bergeries.
Cherche-moi, Seigneur, puisque ma prière te cherche. Cherche-moi, trouve-moi, relève-moi, porte-moi ! Celui que tu cherches, tu peux le trouver, celui que tu trouves, daigne le relever, et celui que tu relèves, pose-le sur tes épaules. Ce fardeau de ton amour n'est jamais trop lourd pour toi... Viens donc, Seigneur, car s'il est vrai que j'erre, « je n'ai pas oublié ta parole » (Ps 118,16), et je garde l'espoir du remède.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire du Ps 118
Une communauté de prière animée par le magazine Prier.

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Les Psaumes, souvent, ont les mots qui disent le mieux ce que vivent les vivants. Mots au présent, à travers les âges. Il est vivant celui qui, ici ou ailleurs, remet sa vie entre les mains du Père. Celui qui sait que, s'il est encore là, c'est que Dieu, toujours, l'a tenu debout, lui a donné la force qu'il n'avait pas, fait avec lui ce pas qu'il ne pouvait pas. Celui qui parle à Dieu dans la vérité de son cœur, sans crainte, sans pudeur. Qui parle le langage de la chair, tendue vers Lui, unique langue, qui n'appartient qu'à lui et à celui qui lui donne vie. 
Et ces mots des Psaumes qui deviennent nôtres, résonnent en notre chair, mêlent notre souffle au Sien. Celui de la douleur, (...) celui de la joie qui coule et qui à elle seule peut "[éveiller] l'aurore". Ne fait-elle pas avancer le monde, cette joie? Ne le porte-t-elle pas? (...) Prêt à recevoir cette joie que les grincheux, qui pensent savoir ce qui se fait, ne se fait pas, ne comprennent pas. Tel est le trésor inestimable de ceux qui n'ont rien, et qui ont tout, puisque tout vient de Dieu.


Par Audrey le 12/12/2017

Extrait de commentaire

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Pas besoin d'artifice pour parler à Dieu. Notre Dieu est notre Père, il a voulu faire partie de notre humanité par Jésus ; personnellement je lui parle, je le tutoie même dans mes difficultés, mes demandes et mes remerciements. Il fait partie de ma vie. J'ai confiance. Il sait ce qui me va pour aller de l'avant. Alors oui, parlons-lui et prions avec nos moyens, (...)

Par Latapy.E le 12/12/2017 
Extrait de commentaire
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Il est vrai que le Seigneur ne veut qu'aucun de ces petits ne se perde .
Quels que soient notre langage , notre façon d'être , de vivre, [de nous] exprimer , que ce soit avec nos paroles , nos gestes , c'est vivre sa Présence , mieux encore c'est aussi voir et entendre . Les psaumes sont vivants !

« Si tu savais le don de Dieu ..., comme une rosée , un murmure : Je t'aime d'un amour d'éternité aussi, c'est par fidélité que je t'attire à moi . »

Par fred  le 12/12/2017 
Extrait de commentaire
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