"Nativité" - catacombes de Priscille, Rome, 2.-5. s. |
Tout ce qui est dit de Marie dans les évangiles, en effet, ne l'est pas dans un souci d'histoire, mais vient de la foi. Nous ne savons rien de Marie en dehors de ce que nous disent les Evangiles. Quelques autres récits, il est vrai, ont circulé, parlant d'elle : les évangiles apocryphes, mais ils sont plus tardifs et représentent des sources assez fragiles. (...)
"Tout ce qu'on a écrit sur la Vierge Mère de Dieu me prouve que sa sainteté est la plus cachée de toutes. Ce que les gens s'ingénient à dire d'elle nous en apprend généralement plus sur eux-mêmes que sur Notre-Dame. Car, puisque Dieu nous a révélé très peu de chose à son sujet, les hommes, qui ne savent rien de Marie ni de ce qu'elle a été, ne font que se révéler eux-mêmes en essayant d'ajouter quelque chose à ce que Dieu nous a dit..." (Thomas Merton, théologien et mystique dans "Semences de contemplation", 1952)
Très peu est dit de Marie dans les évangiles, l'essentiel : Marie, pleinement mère de Jésus, et tout entière disponible à Dieu. (...) Il faut même aller plus loin et être plus clair : rien ne serait dit de Marie dans les Évangiles ni en fait nulle part, si des femmes et des hommes n'avaient pas été empoignés par le Christ, bouleversés par la rencontre de Jésus, anéantis par sa mort sur une croix, et éveillés à une foi nouvelle dans l'expérience qu'ils firent de sa rencontre, vivant, ressuscité. C'est là qu'est le point de départ de la foi.
(...) Ils scrutèrent alors la vie de Jésus, dans laquelle Dieu se donnait à rencontrer et à connaître, dans cet homme de Galilée aux mots et aux gestes à goût de ciel.
P. Jacques Nieuviarts, assomptionniste et bibliste
„Marie dans la foi de l‘Église“ étape 7(extraits)
croire.la-croix.com octobre2017
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