8 janvier 2017

MIRACLES EUCHARISTIQUES





Selon les spécialistes, le premier miracle eucharistique reconnu par l’Église catholique est celui de Lanciano (Italie), vers l’an 700. Ce miracle est advenu après qu’un moine doutant de la Présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie, a vu le vin du calice devenir sang et le pain devenir chair. Récemment, l’analyse des reliques encore existantes a permis aux chercheurs de conclure qu’elles étaient bien faites de tissus humains. Depuis ce premier miracle, 134 autres du même type ont été reconnus par l’Eglise.
Dans ses recherches, le docteur Pawel Skibinski, directeur du musée Jean Paul II à Varsovie, a remarqué que ces miracles interviennent dans la majorité des cas dans un contexte similaire : soit que le prêtre ait été dubitatif quant à la Présence réelle (Bolsena, Italie), soit que les offrandes aient été maltraitées (volées, jetées, abandonnées ou oubliées). Ce fut le cas à Buenos Aires (Argentine) en 1996, alors que Mgr Bergoglio était évêque auxiliaire : une hostie abandonnée était devenue de la chair sanglante.
Plus récemment encore, en 2014, le père Andrzej Ziombra a été témoin d’un miracle eucharistique dans son église de Legnica (Pologne). Le jour de Noël, le prêtre a recueilli dans un verre d’eau une hostie tombée sur le sol. Après quelques temps, constatant l’apparition d’une coloration rouge, il a alors prévenu l’évêque, lequel a sollicité des analyses, en premier lieu mycologiques. Elles permirent aux scientifiques de conclure qu’il ne s’agissait pas de champignon, mais bien de chair humaine.
Comme dans la majorité des cas recensés, explique le prêtre, les scientifiques ont réussi à prouver l’existence d’un échantillon de muscle cardiaque. L’analyse des miracles eucharistiques a aussi permis selon lui d’observer l’état d’agonie des morceaux de chair : c’est-à-dire que le tissu humain ne se nécrose pas, mais reste à un stade intermédiaire entre la vie et la décomposition.
Autre phénomène observé dans l’ensemble des cas : ni le pain, ni le vin ne semblent disparaître complètement. À chaque fois, observent les spécialistes, bien que la présence de la chair ou du sang soit constatée, demeure aussi la matière préexistante, le pain ou le vin, comme inextricablement mêlés. Enfin, l’ensemble ne semble pas se décomposer, ni les traces de pain, ni la chair, même après des siècles. Ainsi, à Bolsena par exemple, les taches de sang sur le marbre sont encore visibles, comme impossibles à nettoyer.
Si la chair et le sang ne sont pas toujours visibles, conclut le père Ziombra, la présence du corps du Christ n’en est pas moins certaine aux yeux de la foi. « C’est ce que viennent nous rappeler ces miracles depuis 1300 », souligne le prélat : « Le miracle continue tous les jours sur les autels de toutes les églises du monde ».

Arthur Herlin, essayiste
Extrait de "Qu’est-ce que le miracle eucharistique ?" 26/12/2016
aleteia.org

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« Comme Jésus Christ est demeuré inconnu parmi les hommes, ainsi sa vérité demeure parmi les opinions communes, sans différence à l'extérieur. Ainsi l'Eucharistie parmi le pain commun »
Blaise Pascal, Pensées, 789


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