15 novembre 2016

« SEIGNEUR, QUE JE VOIE ! »






Souvent mes forces semblaient vouloir m'abandonner. 
Plus souvent encore, je désespérais de voir la lumière. 
Mais alors que mon cœur était saisi de douleur, 
une étoile brillante se leva en moi. 
Elle me conduisit, je la suivis, 
d'abord d'un pas hésitant, puis avec assurance... 

Ce que je devais dissimuler au plus profond de mon cœur, 
à présent je peux le proclamer haut et fort : 
« Je crois, je confesse ma foi »... 
Seigneur, est-il possible que renaisse 
celui qui a déjà vécu la moitié de sa vie ? (Jn 3,4) 
Tu l'as dit, et pour moi cela s'est vérifié. 
Le fardeau d'une longue vie de fautes et de souffrances 
est tombé de mes épaules... 

Ah ! aucun cœur humain ne peut comprendre 
ce que tu réserves à ceux qui t'aiment (cf 1Co 2,9). 
Maintenant que je t'ai saisi, je ne te lâcherai pas (Ct 3,4). 
Quel que soit le chemin qu'emprunte ma vie, 
tu es avec moi (cf Ps 22). 
Rien ne pourra me séparer de ton amour (cf Rm 8,39).

Ste Thérèse de la Croix (Édith Stein)
Poésie « Heilige Nacht "
EAQ 14/11/2016

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Finalement, peut-être est-ce cela rencontrer Jésus: la vie semble suivre son cours, dans le quotidien, dans le plus banal de nos vies, et pourtant plus rien n'est pareil. Il est cette joie qui soudain gonfle le cœur, cette espérance qui pousse en avant, qui parfois même fait se jeter à l'eau. Cette joie, cette espérance, n'ont-elles pas pour nom Esprit? Dieu, habitant mon cœur, qui alors sait? Cet Esprit qui nous assemble dans le filet du Christ, confié aux mains de Pierre.

Extrait du commentaire par Audrey, internaute, 
sur Jean 21, 1-4 "La pêche miraculeuse"
marche.retraitedanslaville.org 14/11/2016 

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