Lorsque la route de Jésus croise le chemin de l’existence, il n’est pas rare que l’on se sente interpellé : sa seule présence pousse à répondre à une question qu’il n’a pas forcément posée mais qui s’impose au cœur. « Je te suivrai » est un jet de l’âme qui sent la nostalgie de Dieu ; il n’est pas prémédité et reflète une profonde sincérité.
Suis-je prêt à entendre la question en mon âme ou à me la poser comme corollaire de l’Évangile ? Suis-je prêt à me mettre en route avec Jésus sans aucune condition, à faire ce chemin intérieur pour acquérir ces dispositions, à savoir la liberté intérieure ?
(...) La sensibilité capable d’accueillir le murmure respectueux de Dieu dans nos cœurs sans le déformer n’est pas uniquement une disposition naturelle reçue ; elle est aussi un choix de vie qui engage la responsabilité personnelle. Le Christ nous dérange dans notre sommeil spirituel. (...) Suis-je prêt à accepter l’invitation ?
(...) La sensibilité capable d’accueillir le murmure respectueux de Dieu dans nos cœurs sans le déformer n’est pas uniquement une disposition naturelle reçue ; elle est aussi un choix de vie qui engage la responsabilité personnelle. Le Christ nous dérange dans notre sommeil spirituel. (...) Suis-je prêt à accepter l’invitation ?
La rencontre avec le Christ suscite dans les cœurs sensibles le questionnement inéluctable sur le sens de la vie. Et c’est précisément dans cette quête de Dieu que consiste le royaume de Dieu ici-bas, non dans les acquis d’une culture, d’un système de valeurs ou d’une institution sociale, pourtant indispensables.
« Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête » : rejeté de ce monde et condamné à mourir, Jésus vaincra la mort par sa Résurrection. La charrue de l’histoire laisse derrière elle la cité, le monde, les mondanités, comme antichambre de la nécropole, où les morts enterrent leurs morts. Elle se dirige vers l’horizon où se dessine la croix comme porte d’entrée à la Jérusalem céleste de son royaume. Là nous trouverons les demeures éternelles. Est-ce que je regarde en avant ou en arrière ?
Jésus, tu connais ma détresse, ma faiblesse de cœur et étroitesse d’âme. J’ai peur de tirer toutes les conséquences de l’Évangile. Donne-moi l’Esprit Saint pour que je puisse grandir dans la vie spirituelle et devenir un disciple de plus en plus entier, missionnaire sans peur qui proclame l’Évangile par son enthousiasme contagieux.
Extraits de la méditation écrite par Père Jaroslav de Lobkowicz, LCk
sur Luc 9, 57
catholique.org 28/09/2016
*****
"Jésus lui-même n'a pas reculé devant la menace et devant la mort. En ces temps difficiles, mettons notre force dans le Christ pour dire nous aussi face au Mal : "Oui, je Le suis et Le suivrai toujours", écrivait magnifiquement l'équipe de Retraite dans la Ville hier sur sa page Fb. Si Pierre n'a pas eu la force de se dire disciple de Jésus face au danger, il l'a quand même suivi jusqu'en son cœur. Ses forces seules n'ont pas suffi, les nôtres, seules, ne suffisent pas. Notre force est en Dieu, et elle vient de Lui. C'est Lui, qui toujours est avec nous, qui nous donne de dire "je suis". Et c'est de l'entendre, et c'est de le suivre, qui nous permet de nous remettre tout entiers entre ses mains, de nous confier à son cœur même - sa miséricorde. Avec nos mains vides, nos mains qui seules ne peuvent pas. Avec nos cœurs à vif, qui crient l'amour et la faiblesse, notre vouloir impuissant. Comme les sanglots de Pierre.
Peut-être faut-il l'avoir vécu un jour. Oui, je le crois. La force du pardon se vit dans cet abandon.
Commentaire par Audrey, internaute (extrait)
sur le reniement de Pierre: Marc 14, 54 ; 66-72
marche.retraitedanslaville.org 11/11/2016
*****
Jésus, accorde-moi la grâce infinie de ne pas me fondre dans la foule silencieuse. Donne-moi la force de te défendre quand on se moque de toi ou qu’on dit toute sorte de mal contre toi. Aide-moi à te rester fidèle, fidèle à tes enseignements et à ta volonté. Aide-moi à vouloir ce que tu veux.
Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
catholique.org
*****
"Jésus lui-même n'a pas reculé devant la menace et devant la mort. En ces temps difficiles, mettons notre force dans le Christ pour dire nous aussi face au Mal : "Oui, je Le suis et Le suivrai toujours", écrivait magnifiquement l'équipe de Retraite dans la Ville hier sur sa page Fb. Si Pierre n'a pas eu la force de se dire disciple de Jésus face au danger, il l'a quand même suivi jusqu'en son cœur. Ses forces seules n'ont pas suffi, les nôtres, seules, ne suffisent pas. Notre force est en Dieu, et elle vient de Lui. C'est Lui, qui toujours est avec nous, qui nous donne de dire "je suis". Et c'est de l'entendre, et c'est de le suivre, qui nous permet de nous remettre tout entiers entre ses mains, de nous confier à son cœur même - sa miséricorde. Avec nos mains vides, nos mains qui seules ne peuvent pas. Avec nos cœurs à vif, qui crient l'amour et la faiblesse, notre vouloir impuissant. Comme les sanglots de Pierre.
Peut-être faut-il l'avoir vécu un jour. Oui, je le crois. La force du pardon se vit dans cet abandon.
Commentaire par Audrey, internaute (extrait)
sur le reniement de Pierre: Marc 14, 54 ; 66-72
marche.retraitedanslaville.org 11/11/2016
*****
Jésus, accorde-moi la grâce infinie de ne pas me fondre dans la foule silencieuse. Donne-moi la force de te défendre quand on se moque de toi ou qu’on dit toute sorte de mal contre toi. Aide-moi à te rester fidèle, fidèle à tes enseignements et à ta volonté. Aide-moi à vouloir ce que tu veux.
Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
catholique.org
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire