On ne choisit pas ses parents…" dit la chanson. Et tout parent n'est pas ce coopérateur de l'œuvre de Dieu dont un enfant a tant besoin. Est-ce à dire que l'enfant qui ne reçoit pas cela de ses parents, ou de tout autre adulte, est condamné à ne jamais trouver cet élan, ce rayonnement? Je ne le crois pas.
Cet enfant n'est pas condamné, parce qu’il a un Père. C'est de ce Père dont nous parle Anne. Un Père rocher, qui enlève toute honte ("mon front s'est relevé"), qui fait dépasser toute honte. Cette force que ses parents n'ont pu lui transmettre, c'est Dieu qui la lui donnera ("le faible se revêt de vigueur"). Il est cet affamé, ce pauvre que le Seigneur comble de biens. Elle est cette femme sans enfants qui, par la grâce du Seigneur, saura rayonner de Sa Vie et la transmettre aux affamés que son chemin croisera. Tous sont ces faibles qui dans la poussière de la vie qui colle à leurs corps, à travers toutes les situations de mort qui semblent réduire leur vie en cendres, trouvent en eux cette lumière, cette source qui jamais ne tarira parce qu'elle est la source de leur vie même. Dieu.
Extrait du commentaire d'Audrey, internaute
sur la méditation "Le cantique d'Anne" 1S 2, 1-10
marche.retraitedanslaville.com 17/08/2016
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