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Psaume 42(41),2-3.43(42),3-4.
Comme un cerf altéré
cherche l'eau vive,
ainsi mon âme te cherche
toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m'avancer,
paraître face à Dieu ?
Envoie ta lumière et ta vérité :
qu'elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu'en ta demeure.
J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !
*****
Je suis malade, Seigneur, tu le sais, malade de cette « maladie du siècle » si souvent tournée en dérision : la dépression, le burn out. Quand je tourne en rond, la mort dans l’âme, dans cette salle des pas perdus de ma vie, et que je n’en vois pas l’issue, viens à ma rencontre, Seigneur, ne me laisse pas seul, le cœur en désarroi. Que le bruit de tes pas s’approchant de moi me redonne un peu confiance en moi et surtout confiance en toi. Quand la pénombre qui habite mon cœur devient soudain ténèbres, puits d’angoisse et de terreur, désir de mort, viens à ma rencontre, Seigneur, ne me laisse pas seul dans la nuit de ma désespérance. Que la lueur de ta présence traverse l’épaisseur de mes ténèbres et m’encourage à poursuivre la route.
Prière d’une lectrice de la revue Prier
Extrait de "3 mn de miséricorde" 27/02/2016
croire.com
Désirer vivre, c’est un acte, c’est un choix, c’est un défi. C’est un combat et c’est l’expression de notre liberté alors que nous reconnaissons que nous sommes dépendants de tant de choses.
Par exemple, vous êtes surchargés et vous n’avez plus le temps pour du repos, pour des moments de joie et de rencontre ; vous êtes dépendants de ce fameux temps qui se referme sur vous. Alors vous réagissez. De tout votre cœur, vous vous mettez à vivre avec passion et sérénité ce qui, hier, vous semblait étouffant mais qui fait partie de votre devoir pour mener à bien vos responsabilités. (...)
Autre exemple ? Vous faites tellement attention au regard des autres sur vous que vous ne faites plus rien. Parfois même, cela conduit certains à vivre une double vie. C’est-à-dire plus de vie du tout, car, en un sens, ça s’annule. (...) Peut-être sentez-vous pousser en vous un sursaut de liberté intérieure. Car celle-ci, il faut la cultiver, même si cela met du temps, car on ne tire pas sur la tige de sa propre audace pour la faire grandir plus vite. Vous laissez grandir en vous le désir d’être vous-même ; le désir d’être heureux. Mais aussi le désir d’être simple, sans perdre celui de « jouer sa vie pour de grands idéaux », selon une expression que le pape François a plusieurs fois utilisée pour parler aux jeunes, car la jeunesse est bien l’âge où l’on apprend à être soi-même, entre maladresse qui fait croire à l’orgueil et peur de n’être pas reconnu.
Un dernier exemple ? Celui de la maladie. C’est là une terrible dépendance. Votre corps vous échappe ; vous voyez douloureusement ce qui se dérègle et s’altère. (...) Mais le désir de vivre est votre force. Quand la maladie nous arrive on est obligé de l’accepter. Et accepter, c’est désirer vivre ». (...)
Fr. Philippe Jaillot o.p., producteur du Jour du Seigneur
Extraits de " Désirer vivre" 18/02/2016
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Seigneur, donne-nous un peu de soleil, un peu de travail et un peu de joie ; donne-nous, dans notre labeur et nos peines, notre pain quotidien et un peu de beurre ; donne-nous la santé et un juste salaire et même un peu plus, pour la part du pauvre. Donne-nous du bon sens, car beaucoup en ont besoin, et un cœur qui compatisse à la souffrance. Donne-nous aussi un brin de chanson sur les lèvres, une poésie ou un roman pour nous distraire. Apprends-nous à comprendre la souffrance sans y voir une malédiction. Donne-nous, Seigneur, l’occasion de montrer notre bonne volonté, de faire notre possible, pour nous-mêmes et pour les autres, afin que tous les hommes apprennent à se conduire en frères.
Sur une maison anglaise du XVIe siècle
Prière in " 3 mn de misericorde 26/02/2016
croire.com
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