19 février 2016

JOINDRE MA FOI À LA FOI DE MON FRÈRE






Dieu d’amour, dont la compassion est incessante, nous t’apportons les souffrances de ce monde, les besoins des sans-abri, les larmes des prisonniers, les souffrances des malades et des blessés, la tristesse des endeuillés, la vulnérabilité des personnes âgées et faibles. Selon leurs besoins, et selon ta grande miséricorde, fortifie-les et soulage-les en Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Saint Anselme de Cantorbéry (1033-1109)
croire.com

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Aujourd’hui, Seigneur, je ne prie pas pour moi mais pour celui qui, plus que moi, est éprouvé. Dans ta bonté, viens à son aide ; Que ta lumière pénètre sa demeure pour y réveiller l’espérance ; Que ta présence le relève afin qu’il porte avec courage cette croix que toi-même as portée. Seigneur, je te prie pour mon ami qui souffre. Si tu ne peux suspendre son malheur que ta force au moins soit avec lui. Enseigne-lui que tout est rédemption et que même l’épreuve est une voie royale qui mène à ta lumière et à ta paix sereine. Mais, n’as-tu pas relevé le paralytique, donné la vue à l’aveugle et la santé au lépreux en échange d’un peu de foi ?… Aussi, je joins ma foi à la foi de mon frère pour que tu soulèves à nouveau les montagnes et que ta gloire se manifeste dans sa chair et son cœur. Écoute donc, Seigneur, cette humble prière et exauce-la quand tu le veux et comme tu le veux car toi seul connais le véritable bien.

Abbé Hilaire Léonard-Etienne (1924-1984)
croire.com 3mn. de miséricorde J-39 (carême 2016)

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Comme il m’est aisé de vivre avec toi, Seigneur ! Comme il m’est aisé de croire en toi ! Quand mon intelligence s’écarte stupéfiée ou se décourage, quand les plus intelligents ne voient pas plus loin  que ce soir et ignorent ce qu’il faudra faire demain, tu m’envoies la claire certitude que tu existes et que tu veilles à ce que toutes les voies du bien ne restent pas bouchées. Parvenu sur la crête de la gloire humaine, je me retourne avec étonnement sur le chemin parcouru que jamais je n’aurais découvert tout seul, un surprenant chemin qui m’a mené à travers le manque d’espoir vers ce lieu d’où j’ai pu renvoyer à l’humanité un reflet de tes rayons. Et tant qu’il sera nécessaire que je les reflète encore, tu me donneras de le faire. Quant à ce que je n’aurais pas le temps d’accomplir, tu l’auras imparti à d’autres.

Alexandre Soljenitsyne (1918-2008)
3 mn de méditation carême, croire.com

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