« Le monde est en feu […]. Non, mes sœurs, nous ne vivons pas en des temps où l’on puisse parler à Dieu d’affaires de peu d’importance. ». Ces mots, Thérèse d’Avila pourrait les redire à l’identique aujourd’hui. Ce n’est pas, dans un cœur d’apôtre, un cri de peur et de désespoir : c’est la conscience d’une urgence, et un appel. Tel est, au plus profond, le cœur du missionnaire. Le reste en découle, en actes. (...) Le pape François ne cesse d’appeler l’Eglise à partir au large, à donner à connaître au monde, en actes, la miséricorde de Dieu, c’est-à-dire sa tendresse, son amitié, sa proximité pour tout homme ?
Octobre est sous le signe de la mission et nous presse : à prier mais aussi à ouvrir le regard et le cœur, (...) un appel d’abord à la tâche, urgente, de la prière, seuls et ensemble, pour ceux qui nous entourent et sont parfois en attente d’un signe, fût-il discret, de la proximité de Dieu. La prière, suivie d’actes. Une préoccupation à porter, de proche en proche, au plus loin !
La mission est de répondre et d’être présent là où se trouve le rendez-vous de Dieu
P. Jacques Nieuviarts, conseiller éditorial de Prions en Église
Extrait de l'édito d'octobre 2015
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Les chrétiens ne cherchent pas à se faire des propres disciples, mais à amener les autres à rencontrer Jésus. La mission doit se vivre avec humilité, notre rôle n’est seulement qu’un rôle de préparation, le rôle principal, c’est celui de Jésus.
Et de fait, c’est cela la principale force des chrétiens, leur force vient seulement de Jésus. Jésus indique à ses disciples de ne pas trop se préoccuper des choses matérielles (argent, sac, sandales,...) ni de chercher à se faire des relations avec le plus de personnes possibles. Cette pauvreté, cette apparente faiblesse, cache en réalité la plus grande force. En laissant Dieu agir à travers eux, les chrétiens s’appuient sur ce qu’il y a de plus puissant dans le monde : le pouvoir de Dieu lui-même. Dieu aime à se choisir de faibles instruments. Il semble même, comme nous le montre l’histoire des saints, que plus l’instrument est petit, plus l’œuvre sera grande. De manière à ce qu’éclate au grand jour la puissance de Dieu.
(...) Il est important pour les chrétiens de se rappeler souvent quel est leur véritable trésor, ce qu’ils ont de plus précieux à offrir. La plus grande chose que les chrétiens puissent faire est de donner Jésus, de le faire connaître. L’homme cherche éperdument à combler le vide qu’il y a dans son cœur dans le divertissement, le plaisir, le pouvoir,... Mais il n’y a que Jésus qui puisse le combler, Jésus est le seul qui puisse guérir notre cœur malade. C’est cela que nous devons donner au monde. En connaissant Jésus, nous avons le meilleur, la seule chose nécessaire. C’est cela qu’il nous fait avant tout partager, en faisant de notre vie un témoignage d’amour
Seigneur, viens prendre la première place dans ma vie. Viens remplir mes journées. Fais de moi ton fidèle témoin, apprends-moi à parler en ton nom, pour te faire connaître. Je veux devenir ton instrument.
Extrait de la méditation par Frère Jean Marie Fornerod, LC
Luc 10. 1-12: "Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson."
catholique.org 01/10/2015
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