24 juillet 2015

L'HOMME DU SUAIRE DE TURIN






(...) On retrouve [sur le suaire]  le corps lacéré par la flagellation, la tête blessée par une couronne d’épines,  l’épaule marquée par le port d’un objet lourd, les mains trouée par les clous, la poitrine fendue par une lance, les yeux marqués par la trace de pièces de monnaie, émises uniquement sous Ponce Pilate dans les années 30, et j’en passe. Incroyable. Et que dire de ce fait inexpliqué : le corps a quitté le linceul sans arracher les caillots de sang…
Mais il y a plus impressionnant. Car si le négatif de ce tissu raconte la terrible souffrance vécue par cet homme, il montre en même temps son visage d’une douceur infinie, d’une beauté paisible et majestueuse. Face à cette icône « écrite avec le sang » selon l’expression de Benoît XVI, il se passe – pour celui qui la contemple – un phénomène saisissant.
Faites-en l’expérience. Regardez longuement ce visage, puis laissez-le pénétrer en vous par la prière et l’oraison. Vous verrez, comme dit le pape François, que cette image parle à notre cœur et nous pousse à nous « immerger dans le silence éloquent de l’amour ». Vous découvrirez peu à peu les secrets d’une conversation intime avec ce Christ qui nous a tant aimés et nous enseigne la douce force de sa miséricorde. Il nous fait signe par-delà les siècles. Bouleversant.

Emmanuel Bourceret, chroniqueur
Extrait du Billet d'humeur: "L'homme du Suaire" (extrait)
famillechretienne.fr

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