6 mars 2015

MARIE, CELLE QUI PROTÈGE, CELLE QUI DÉFEND



Vierge à l'Enfant, Île Saint-Louis, Paris

Marthe Robin est certainement une des grandes âmes mariales de l’histoire de l’Eglise. Plusieurs fois déjà, nous avons vu qu’elle vivait avec Marie, qu’elle la connaissait intimement. Les témoignages qui confirment cette impression sont innombrables, même si Marthe se montrait discrète sur ce sujet, sauf pour quelques-uns. En effet, Marthe ne niait pas à ses intimes que Marie lui rendait visite.
Ainsi, Jean Guitton écrit : « Elle a de fréquentes apparitions de Marie comme Médiatrice. On n’est pas porté à se mettre à genoux mais à se jeter dans ses bras.»
Marthe insistait aussi auprès des éducateurs pour qu’on parle de la Sainte Vierge aux enfants :
« Leur faire connaître la Sainte Vierge, la faire aimer… la donner aux âmes, car sa grâce de Vierge est de virginiser les âmes ; on sent avec elle la nécessité de purifier son cœur. Avec elle, l’âme a un rayonnement qu’elle n’a pas autrement ».

martherobin.com
citation mariedenazareth.com

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La première antienne mariale occidentale est copiée sur une hymne orientale qui dit : « Sous ta protection, nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu ». C’est la première et la plus ancienne d’occident.
Mais elle vient d’une vieille tradition, que les moines et mystiques russes expriment ainsi : "Dans les moments de turbulence spirituelle, nous n’avons plus rien d’autre à faire que de chercher refuge sous le manteau de la Mère de Dieu, celle qui protège, celle qui défend."
Souvenons-nous de l’apocalypse : « [Elle est] celle qui sort en courant avec l’enfant dans les bras, pour que le dragon ne le dévore pas ».

Pape François
www.aleteia.org le 12/11/2014

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La dévotion de John Henry Newman envers la Sainte Vierge est bien connue. Même encore anglican, il vénérait la Mère du Sauveur ! Avant sa conversion, il n’admettait pas la doctrine catholique du culte des saints, mais il reconnaissait à la Vierge Marie un rôle éminent d’intercession en notre faveur.
Lorsqu’il eut adhéré à l’Eglise romaine, Newman fit siennes les formes catholiques traditionnelles de dévotion à Notre Dame. Sa confiance en elle reposait sur sa certitude de foi qu’elle était la médiatrice qui intercède pour les hommes à cause du rôle qu’elle avait joué dans la rédemption, comme Nouvelle Eve.
Parmi les nombreuses pratiques de dévotion mariale chères à Newman, le Rosaire avait sa préférence. Il avait l’impression que, de toutes les formes de dévotion privée, c’était la plus belle, la plus simple et la plus efficace ; il y goûtait une “douceur apaisante” qu’on ne rencontre nulle part ailleurs. Pour lui, il ne s’agissait pas d’une répétition machinale mais d’une méditation et d’une contemplation des Mystères de la vie du Seigneur, en compagnie de sa Mère. 

www.newmanfriendsinternational.org

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