Je veux être ce chiot qui se nourrit de miettes qui tombent du ciel, de la table du roi. Car une miette de ta parole suffit à nourrir ma miette de foi. Une miette de ton regard suffit pour retrouver courage. Un rien de ta présence emplit ma vie entière, la dilate, l’ancre là où elle doit être, en son port, près de toi.
Rien qu’une miette. Rien de plus.
Je suis de cette meute de petits chiens qui jouent et sautent autour des convives, pour grignoter ici un os de poulet, là une croute de fromage. Animal docile, impur peut-être. Dédaigné sans doute, à tout le moins au temps de Jésus. Fidèle pourtant.
Je veux être la sœur de ceux-là qui souvent ont le sentiment d’être moins bien traités que les petits chiens. Je veux être la sœur des coupables, des impurs, des ratés, et je sais très sûrement qu’il est en ainsi.
Parce que c’est là que tu habites.
Parce que c’est là que tu pars à la rencontre des brebis perdues, surpris toi-même d’être entraîné au-delà de tes propres frontières, au-delà du pays des brebis, jusque chez les petits chiens.
Je veux être ce chiot qui réclame une miette. Car je sais bien que tu ne rejettes aucune demande, aucune plainte. Nous ne sommes jamais importuns à tes oreilles. Nous ne te dérangeons jamais. Car pour toi, « un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort » (Eccl. 9, 4)
Mon frère, ne tremble pas. Mendie ! Dieu donne.
"Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres". Matthieu 15, 21-28
Sœur Anne Lécu, dominicaine, médecin de prison Paris
Signe dans la Bible - La méditation
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Plus que la peur de se tromper j’espère que nous anime la peur de nous renfermer dans les structures qui nous donnent une fausse protection, dans les normes qui nous transforment en juges implacables, dans les habitudes où nous nous sentons tranquilles, alors que, dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37).
Le pape François
zenit.org
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Plus que la peur de se tromper j’espère que nous anime la peur de nous renfermer dans les structures qui nous donnent une fausse protection, dans les normes qui nous transforment en juges implacables, dans les habitudes où nous nous sentons tranquilles, alors que, dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37).
Le pape François
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