Dans l'Ecriture, Marie est la Mère des Commencements fondamentaux.
Alors que chez les synoptiques il y a onze occurrences de ce terme, dans le seul quatrième Évangile il y a bien huit occurrences. Ceci révèle un intérêt spécial pour les commencements comme "fondation" soit de la révélation de Jésus soit du témoignage des apôtres (Jn 1,1 ; 2,11 ; 6,64 ; 8,25 ; 15,27 ; 16,14.).(...)
Après le prologue narratif (Jn 1,19-52), on passe tout de suite au « commencement des signes » (Jn 2, 11), c’est le début du récit véritable, selon la finale de l'Évangile (Jn 20,30-31). Mais le début doit avoir un accomplissement, qui ouvre sur un nouveau « commencement », celui de la communauté chrétienne avec l'élévation de Jésus sur la croix et son élévation dans la gloire.
En ces trois commencements est présente de manière discrète et cachée la mère de Jésus. Comme « Mère de Jésus », « sa Mère », « la mère », « mère » du disciple très cher, Marie est la mère des « commencements » : celui du Verbe incarné (Jn 1,14), celui de la foi (Jn 2,1-12), celui de la famille des fils de Dieu (Jn 19,25-27). Comme mère, elle dit encore et toujours à ceux qui sont au service de Jésus : « Faites tout ce qu’il vous dira ! » (Jn 2,5). « Aujourd'hui les chrétiens ont trop transformé le christianisme en idéologie et abstraction. Les abstractions n'ont pas besoin d'une mère » affirmait un des plus grands théologiens du XXe siècle, Karl Rahner. Et il avait raison."
L'Evangile montre aussi à quel point Marie fut étroitement unie au mystère du Salut par son Fils
Cela dit, Mère de Dieu, Mère de l'Eglise, Mère des hommes, Marie, notre éducatrice et notre avocate, est aussi et, entre autres aspects fondamentaux de sa vocation unique, notre médiatrice auprès du Seigneur, comme le montre si clairement le Nouveau Testament.
Par ailleurs, les passages qui concernent directement Marie dans le Nouveau Testament montrent bien à quel point, présente tout particulièrement dans les événements cruciaux de la vie du Christ, Marie a été étroitement unie à l'oeuvre salvitique de la Rédemption du monde ; à quel point aussi, la Vierge-Mère est liée au mystère du Corps eucharistique du Christ qu'est l'Eglise...
Equipe de Marie de Nazareth
Que chacun se persuade donc bien de cette vérité que, si sa piété à l'égard de la bienheureuse Vierge ne le retient pas de pécher ou ne lui inspire pas la volonté d'amender une vie coupable, c'est là une piété fallacieuse et mensongère, dépourvue qu'elle est de son effet propre et de son fruit naturel.
Saint Pie X
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Pour être de bon aloi, le culte de la Mère de Dieu doit jaillir du cœur ; les actes du corps n'ont ici utilité ni valeur s'ils sont isolés des actes de l'âme. Or, ceux-ci ne peuvent se rapporter qu'à un seul objet, qui est que nous observions pleinement ce que le divin Fils de Marie commande. (…).
La recommandation que fit cette Vierge très prudente aux serviteurs des noces de Cana, elle nous l'adresse à nous-mêmes : " Faites tout ce qu'il vous dira " (Joan., II, 5). Or, voici la parole de Jésus-Christ : " Si vous voulez entrer dans la vie, observez les commandements " (Matth., XIX, 17).Que chacun se persuade donc bien de cette vérité que, si sa piété à l'égard de la bienheureuse Vierge ne le retient pas de pécher ou ne lui inspire pas la volonté d'amender une vie coupable, c'est là une piété fallacieuse et mensongère, dépourvue qu'elle est de son effet propre et de son fruit naturel.
Saint Pie X
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