P. Franz van der Lugt, cliché "Le Nouvel Observateur" |
Le Jésuite Frans Van der Lugt [assassiné le 7 avril dans le monastère d'Homs dont il était la tête] était de
nationalité néerlandaise. (...) Détenteur d’un doctorat en psychologie, il fut
ordonné prêtre en 1971.
Le Père Frans travaillait en Syrie depuis 1966. Il aimait profondément ce pays et son peuple. Il a passé près de 50 ans à aider les Syriens de toutes origines et de toutes religions. Circulant entre les différentes villes syriennes, il accompagnait également ses fidèles aux niveaux spirituel, théologique et psychologique.
Tout au long de la crise syrienne, le Père Frans a continué la mission qui lui tenait tant à cœur. (...) Il fut le seul étranger et membre du clergé chrétien à rester dans la zone. Il souhaitait demeurer avec les 20 chrétiens restants. Avant le début du conflit, à la mi-mars 2011, on comptait 80 000 chrétiens dans le pays.
Le Père Frans avait déclaré il y a quelques mois dans une interview « Je suis à la tête d'un monastère. Comment pourrais-je le quitter ? Puis-je abandonner derrière moi les chrétiens ? C'est tout à fait impossible. Le peuple syrien m'a tant donné, tant de gentillesse, tant d'inspiration, et tout ce que je possède. Maintenant qu'il souffre, je dois partager sa peine et ses difficultés. Je dois rester avec lui, lui donner de la consolation et mon empathie, pour lui permettre de traverser cette douleur terrible. »
(...) Voici les derniers mots écrits de sa main : « Nous préparons notre marche vers Pâques, jour où nous passons de la mort à la vie. Depuis les ténèbres, nous entrevoyons la lumière. Et les personnes aujourd'hui dans l'obscurité verront la sainte lumière de la vie...Nous souhaitons cette résurrection pour la Syrie… Allez, en avant ! »
Le Père Frans travaillait en Syrie depuis 1966. Il aimait profondément ce pays et son peuple. Il a passé près de 50 ans à aider les Syriens de toutes origines et de toutes religions. Circulant entre les différentes villes syriennes, il accompagnait également ses fidèles aux niveaux spirituel, théologique et psychologique.
Tout au long de la crise syrienne, le Père Frans a continué la mission qui lui tenait tant à cœur. (...) Il fut le seul étranger et membre du clergé chrétien à rester dans la zone. Il souhaitait demeurer avec les 20 chrétiens restants. Avant le début du conflit, à la mi-mars 2011, on comptait 80 000 chrétiens dans le pays.
Le Père Frans avait déclaré il y a quelques mois dans une interview « Je suis à la tête d'un monastère. Comment pourrais-je le quitter ? Puis-je abandonner derrière moi les chrétiens ? C'est tout à fait impossible. Le peuple syrien m'a tant donné, tant de gentillesse, tant d'inspiration, et tout ce que je possède. Maintenant qu'il souffre, je dois partager sa peine et ses difficultés. Je dois rester avec lui, lui donner de la consolation et mon empathie, pour lui permettre de traverser cette douleur terrible. »
(...) Voici les derniers mots écrits de sa main : « Nous préparons notre marche vers Pâques, jour où nous passons de la mort à la vie. Depuis les ténèbres, nous entrevoyons la lumière. Et les personnes aujourd'hui dans l'obscurité verront la sainte lumière de la vie...Nous souhaitons cette résurrection pour la Syrie… Allez, en avant ! »
aleteia.org 12/04/14
Homélie du pape François, sanctuaire d’Aparecida (Brésil), mercredi 24 juillet 2013
*****
Face au découragement qui pourrait être dans la vie et qui pourrait gagner ceux qui œuvrent pour l’évangélisation ou qui font l’effort de vivre la foi en tant que père et mère de famille, je voudrais dire avec force : ayez toujours dans vos cœurs cette certitude : Dieu marche à vos côtés, il ne vous abandonne en aucun moment !
Ne perdez jamais l’espérance ! Ne l’éteignez jamais dans vos cœurs! Le “ dragon ”, le mal, est présent dans notre histoire, mais il n’est pas le plus fort. Dieu est le plus fort ! Dieu est notre espérance !
Homélie du pape François, sanctuaire d’Aparecida (Brésil), mercredi 24 juillet 2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire