Cherchez à accepter seulement les préoccupations qui ne dépassent pas vos capacités. Pour sauvegarder
votre vie spirituelle, renoncez à certaines
préoccupations. Elles sont nombreuses celles auxquelles on
peut renoncer, ainsi en est-il de certains divertissements, certaines
rencontres et de bien des entretiens. Vous pouvez au moins élever votre coeur vers Dieu de temps en
temps lors de vos préoccupations
; et même si
elles absorbent tout votre temps, qu'elles n'accaparent pas tout votre coeur
... Ne vous laissez pas absorber totalement
par les préoccupations,
vu que vous ne possédez
pas tout votre temps pour le gaspiller, car où se trouve alors la part de Dieu ?!
(...)
Si vous vous occupez profondément toute la journée de questions
mondaines, celles-ci s'empareront de votre intériorité, accapareront votre coeur et votre pensée, de sorte que si vous
vous tenez devant Dieu pour prier votre esprit sera préoccupé par ces questions et votre prière sera empreinte de tiédeur. Quand nous parlons des préoccupations en tant que
cause de la tiédeur,
nous n'entendons pas seulement l'occupation de tout le temps, mais surtout la
préoccupation
du coeur et de la pensée
aussi ... et c'est le plus grave, car elle pénètre à l'intérieur de l'homme ...
(...)
Voulez-vous échapper à la tiédeur ?
Elevez le coeur de temps en temps vers
Dieu, même par
une seule phrase, ou par une courte prière qui ne dure qu'une minute ou quelques secondes.
Amba Shenouda III, pape et patriarche d'Alexandrie
centre-bethanie.org
*****
Quelle que soit l’offrande que vous présentez à Dieu, souvenez-vous de la confier à Marie, pour que vos
actions de grâces
remontent à l’auteur de la grâce par le même canal qui vous l’a apportée. Sans doute Dieu
pouvait à son
gré vous
infuser la grâce
sans passer par cet aqueduc, mais il a voulu vous ménager ce moyen de la faire descendre jusqu’à vous. Peut-être avez-vous les mains
couvertes de sang ou souillées par
des présents
que vous n’avez
pas complètement
secoués, aussi
ayez bien soin de présenter
à Dieu
le peu que vous avez à lui
offrir par les mains très agréables et très dignes de Marie, si
vous ne voulez pas essuyer un refus. Elles sont, en effet, des lis éclatants de blancheur,
et celui qui aime les lis ne pourra pas se plaindre de ne pas découvrir parmi les lis
tout ce qu’il
trouvera dans les mains de Marie.
Marie, aqueduc de la grâce, par l'abbé J. Olivier, d'après St Bernard
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