Permets, Seigneur, que je regarde Marie comme la Mère de Miséricorde dont j’ai tant besoin et qu’elle me soit un exemple de foi simple et pure.
Cécile Paris, Rennes
aventdanslaville.org
*****
Chacun veut être heureux, à sa manière, en cherchant les meilleurs moyens pour s’accomplir. Heureux si l’on atteint l’idéal de bonheur que l’on s’est donné. C’est humain et c’est la source des réflexions morales qui invitent à définir le « Bien » poursuivi et indiquent les moyens pour l’atteindre.
L’Évangile introduit dans une autre démarche. C’est le Seigneur qui donne le but. Au départ, poser un acte de foi : la parole que Dieu m’adresse est une parole bonne pour moi. Ce sera peut-être dérangeant, mais en cela réside l’acte de foi, une part de confiance dans l’obscurité. L’exemple de la Vierge Marie est éclairant : elle croit, même si elle ne sait pas très bien où tout cela va la conduire … et les évangiles montrent que sa vie a eu sa part de surprises. En même temps, il y a cette autre difficulté : écouter la parole de Dieu, et la discerner dans le flot des mots reçus et dits.
Alors, comment faire ? Rares sont ceux qui reçoivent une communication directe de Dieu ! Pourtant, chacun peut expérimenter le discernement. Et c’est là où sont liés le bonheur et le message. Il suffit de relire un peu sa journée, une période de sa vie, pour voir quels en sont les moments qui laissent un souvenir heureux, une plénitude et de se demander à quoi ils sont dus.
Sachant que l’on ne s’aperçoit du passage discret de Dieu dans nos vies qu’à la trace laissée en nous, il faut rester attentif à ces signes car ils nous révèlent comment Dieu s’approche de chacun d’entre nous. Nous goûtons alors au souvenir de cette présence. Mais notre esprit aiguisé et attentif saura bientôt reconnaître les signes avant-coureurs de cette venue, et nous goûterons alors au bonheur de la rencontre. Et plus encore du bonheur d’entendre la promesse de Dieu et de la voir se réaliser.
Qu’attendons-nous comme bienheureuse espérance ?
Fr Norbert-Marie Sonnier, dominicain, Rennes
abvantdanslaville.org
De l'extérieur, rien de particulier ne distingue un touriste d'un pèlerin. C'est à l'intérieur que tout se joue. A la différence du parcours touristique qui n'engage pas fondamentalement celui qui l'effectue, la marche du pèlerin s'inscrit dans la quête de toute sa vie.
Etre de simples touristes dans notre recherche de Dieu, n'est-ce pas ce qui peut nous arriver de pire ? C'est en effet, nous contenter de revêtir le costume de chrétiens en certaines circonstances seulement. C'est n'emprunter que des sentiers balisés qui nous mettent à l'abri des dangers, mais nous évitent de nous donner authentiquement. Or le plus grand risque sur notre chemin de foi n'est pas de tomber, mais de faire semblant d'être debout. Dans l'Évangile, le péché le plus condamné par Jésus n'est-ce pas précisément l'hypocrisie, le fait de se déguiser en chercheur de Dieu ?
Quand Il vient revêtir notre humanité à Noël, le Fils de Dieu ne se déguise pas. Il n'effectue pas un parcours touristique dans notre monde pour s'envoler quelques années plus tard vers d'autres cieux. Il ose venir marcher pour toujours aux côtés des hommes. Alors refusons d'être des chrétiens à temps partiel et prenons le risque d'avancer en pèlerins. C'est sur cette route que le Christ nous rejoint et nous relève sans cesse.

Frère Jacques-Benoît Rauscher, dominicain, Rennes
aventdanslaville.org
*****
De l'extérieur, rien de particulier ne distingue un touriste d'un pèlerin. C'est à l'intérieur que tout se joue. A la différence du parcours touristique qui n'engage pas fondamentalement celui qui l'effectue, la marche du pèlerin s'inscrit dans la quête de toute sa vie.
Etre de simples touristes dans notre recherche de Dieu, n'est-ce pas ce qui peut nous arriver de pire ? C'est en effet, nous contenter de revêtir le costume de chrétiens en certaines circonstances seulement. C'est n'emprunter que des sentiers balisés qui nous mettent à l'abri des dangers, mais nous évitent de nous donner authentiquement. Or le plus grand risque sur notre chemin de foi n'est pas de tomber, mais de faire semblant d'être debout. Dans l'Évangile, le péché le plus condamné par Jésus n'est-ce pas précisément l'hypocrisie, le fait de se déguiser en chercheur de Dieu ?
Quand Il vient revêtir notre humanité à Noël, le Fils de Dieu ne se déguise pas. Il n'effectue pas un parcours touristique dans notre monde pour s'envoler quelques années plus tard vers d'autres cieux. Il ose venir marcher pour toujours aux côtés des hommes. Alors refusons d'être des chrétiens à temps partiel et prenons le risque d'avancer en pèlerins. C'est sur cette route que le Christ nous rejoint et nous relève sans cesse.
Frère Jacques-Benoît Rauscher, dominicain, Rennes
aventdanslaville.org
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire