Le poète Jean Cocteau disait
au philosophe Jacques Maritain : « Dieu, c’est la place fraîche sur l’oreiller. » Oui, quand le poids du jour se fait trop
lourd, quand on est harassés, Dieu est notre
ombrage. Il est comme le noyer au feuillage d’argent sur le bord de la route poussiéreuse. « Trouve le repos mon âme, car le Seigneur t’a fait du bien » (*).
Et puis le Seigneur nous garde à chaque instant. Il a même donné ordre à ses anges de dégager les cailloux sur le chemin, tous ces silex coupants qui peuvent
nous faire trébucher. À chaque instant il veille sur nous. On a
parfois l’impression d’être accablés par les soucis, d’être débordés par les ennuis. Mais Dieu est là, qui nous tient par la main et qui nous porte dans les moments les
plus difficiles.
C’est dans la foi que nous
pouvons croire que ce serait encore pire s’il n’était pas là. Nous ne sommes pas seuls. Dieu envoie des
secours inattendus. Dieu met sur notre route des alliés improbables. Ces gens dont on se méfie et qui pourtant nous indiquent la solution qu’on n’avait pas envisagée.
Contre l’adversité, contre la maladie,
contre les dettes, contre les ennemis acharnés, on sort du combat exténués mais libres et vainqueurs. Comme Jacob on peut dire : « Ainsi donc, Dieu était là et je ne le savais pas
! » (**). Savoir reconnaître la main discrète mais efficace de Dieu, c’est un don précieux. Le Christ nous l’a promis : « Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu » (***). Oui le Seigneur veille.
* psaume 114, verset 7
** livre de la Genèse, chapitre 28, verset 16
*** Évangile selon Luc,
chapitre 21, verset 18
Méditation
Frère Philippe Verdin
psaumedanslaville.org
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