(...)
S’il
est une inégalité, c’est bien celle de la naissance. Entre amour et abandon,
entre naissance espérée, attendue et naissance redoutée.
Entre pauvreté et confort. Naître n’est
pas toujours une bénédiction, pas davantage un don. Enfance heureuse, protégée,
oui, mais aussi enfance bafouée, délaissée, douloureuse.
Violence des inégalités
dès les commencements. Si nous pouvons nous émerveiller,
il nous arrive tout autant de craindre pour la vie, l’avenir,
du petit d’homme qui vient au monde.
Pour le priant, Jérusalem
- Sion - est ville universelle, la cité fondée
non de mains d’hommes mais par le Seigneur. Tous les peuples pourront
ainsi renaître, Jérusalem sera comme leur mère.
Dieu donne à chacun, d’où qu’il vienne, droit de cité
dans la ville sainte.
Donner droit de cité.
N’est-ce pas là ce que réalise l’amitié du Christ ? Lui qui ne fait acception de personne :
enfant, malade, pécheur, étranger… Tout un chacun a droit de cité
auprès de lui. À commencer par celles et ceux qui n’ont
plus de lieu à eux : un paralytique passé
par le toit, une femme qui va être lapidée, un homme pendu au bois d’une
croix, comme Jésus.
Sœur
Véronique Margron, dominicaine
psaumedanslaville.com
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Le Seigneur lui [ Frère
Maillard, ancien aumônier de prison, récemment décédé]
a certainement réservé
la meilleure place près de lui. Il s’est penché
sur « les tout-petits » ceux qui ont été
malmenés par notre monde, ceux qui ont été
mis à terre par nos égoïsmes,
notre indifférence nos soifs de puissance, il a partagé
leurs désespoirs et calmé leur haine. Il était
le berger envoyé du Père, et de Jésus-Christ, le messager de l’Espérance,
et de l’Amour.
Commentaire
de Marie-Madeleine
2 /09/2013
psaumedamslaville.com
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