Marie de Magdala |
À l'audience générale
mercredi, François a affirmé que "les premiers témoins de la Résurrection
ont été les femmes". Alors que dans la loi juive, les témoignages des
femmes et des enfants "n'étaient pas recevables", les femmes qui
suivaient Jésus, convaincues de sa résurrection en voyant le tombeau vide,
"ont eu un rôle primordial, fondamental" dans l'annonce de la foi, a
remarqué Jorge Bergoglio.
"C'est
un élément qui plaide en faveur de l'authenticité des Évangiles, car si le
récit était inventé, ce rôle dans le contexte de l'époque n'aurait pas été
confié aux femmes", a expliqué ce fin jésuite, le premier de l'histoire à
devenir pape. [...] Lui-même a été marqué par les témoignages de foi de sa mère
et sa grand-mère. Les femmes "ont eu et ont encore un rôle
particulier" pour "ouvrir les portes au Seigneur", a-t-il noté.
Selon la
théologienne Cettina Militello interrogée par Radio Vatican, "Jésus a manifesté
une attention particulière aux déficits culturels et légaux" dans la
condition des femmes de son époque.
Le ton de
François est nouveau, le fond ne l'est pas
Si le ton de
François est nouveau, le fond ne l'est pas : Jean-Paul II et Benoît XVI
avaient déjà reconnu la place spéciale des femmes dans les Évangiles et dans
les premiers siècles de l'Église, mais toujours en distinguant leur rôle de
celui des hommes. Pour Benoît XVI, ayant compris le mystère du tombeau vide du
Christ, elles ont "vécu une expérience de lien spécial avec le
Seigneur". "Dans tous les Évangiles, les femmes ont une grande
place", avait-il relevé.
[...]
L'ordination
? "Pas nécessaire"
Selon Lucetta
Scaraffia *, "il est incroyable qu'elles n'aient pas de
place dans les processus décisionnels de l'Église alors qu'elles travaillent
beaucoup pour elle". À son avis, le pape pourrait tout à fait nommer des
femmes à la tête des ministères du Vatican et, à défaut, assurer qu'elles
soient "consultées" pour leur "expertise". Mais la réforme
la plus polémique, l'ordination, qui existe dans les autres Églises, ne devrait
pas voir le jour : "Elle n'est pas nécessaire", selon Mme Scaraffia. Dans la tradition de l'Église
catholique, le Christ a remis le pouvoir de célébrer les sacrements aux apôtres,
et à leurs successeurs, les prêtres.
lepoint.fr - Publié le 04/04/2013
* Lucetta
Scaraffia: historienne et journaliste, membre du Comité national italien de
bioéthique
*****
Outre les saintes femmes anonymes qui permettent à
l'Église de fonctionner, il y a les femmes qui donnent leur vie aux autres
comme Mère Teresa, Sainte Geneviève, Jeanne d'Arc et des centaines d'autres...
Les femmes dans l'Église témoignent autant que les hommes. Quant au culte, leur rôle est de
prier sur le monde à l'image de Marie mais surtout de Marie-Madeleine,
c'est-à-dire d'être des mères et des soeurs pour ceux qui n'en ont pas... Si ce
n'est pas un rôle important!...
Commentaire sur l'article ci-dessus de SDEst, le
04/04/2013
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