9 avril 2013

L'HOMMAGE DU PAPE FRANCOIS AUX FEMMES



Marie de Magdala

Les femmes "ont eu et ont encore un rôle particulier"


À l'audience générale mercredi, François a affirmé que "les premiers témoins de la Résurrection ont été les femmes". Alors que dans la loi juive, les témoignages des femmes et des enfants "n'étaient pas recevables", les femmes qui suivaient Jésus, convaincues de sa résurrection en voyant le tombeau vide, "ont eu un rôle primordial, fondamental" dans l'annonce de la foi, a remarqué Jorge Bergoglio.
"C'est un élément qui plaide en faveur de l'authenticité des Évangiles, car si le récit était inventé, ce rôle dans le contexte de l'époque n'aurait pas été confié aux femmes", a expliqué ce fin jésuite, le premier de l'histoire à devenir pape. [...] Lui-même a été marqué par les témoignages de foi de sa mère et sa grand-mère. Les femmes "ont eu et ont encore un rôle particulier" pour "ouvrir les portes au Seigneur", a-t-il noté.

Selon la théologienne Cettina Militello interrogée par Radio Vatican, "Jésus a manifesté une attention particulière aux déficits culturels et légaux" dans la condition des femmes de son époque.


Le ton de François est nouveau, le fond ne l'est pas

Si le ton de François est nouveau, le fond ne l'est pas : Jean-Paul II et Benoît XVI avaient déjà reconnu la place spéciale des femmes dans les Évangiles et dans les premiers siècles de l'Église, mais toujours en distinguant leur rôle de celui des hommes. Pour Benoît XVI, ayant compris le mystère du tombeau vide du Christ, elles ont "vécu une expérience de lien spécial avec le Seigneur". "Dans tous les Évangiles, les femmes ont une grande place", avait-il relevé.

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L'ordination ? "Pas nécessaire"

Selon  Lucetta Scaraffia  *, "il est incroyable qu'elles n'aient pas de place dans les processus décisionnels de l'Église alors qu'elles travaillent beaucoup pour elle". À son avis, le pape pourrait tout à fait nommer des femmes à la tête des ministères du Vatican et, à défaut, assurer qu'elles soient "consultées" pour leur "expertise". Mais la réforme la plus polémique, l'ordination, qui existe dans les autres Églises, ne devrait pas voir le jour : "Elle n'est pas nécessaire", selon Mme Scaraffia. Dans la tradition de l'Église catholique, le Christ a remis le pouvoir de célébrer les sacrements aux apôtres, et à leurs successeurs, les prêtres.


lepoint.fr - Publié le 04/04/2013 


Lucetta Scaraffia: historienne et journaliste, membre du Comité national italien de bioéthique


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Outre les saintes femmes anonymes qui permettent à l'Église de fonctionner, il y a les femmes qui donnent leur vie aux autres comme Mère Teresa, Sainte Geneviève, Jeanne d'Arc et des centaines d'autres...
Les femmes dans l'Église témoignent autant que les hommes. Quant au culte, leur rôle est de prier sur le monde à l'image de Marie mais surtout de Marie-Madeleine, c'est-à-dire d'être des mères et des soeurs pour ceux qui n'en ont pas... Si ce n'est pas un rôle important!...

Commentaire sur l'article ci-dessus de SDEst, le 04/04/2013

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