14 mars 2013

LA CHAMBRE DES LARMES, TRADITION OU NÉCESSITÉ ?





On a bien des idées reçues sur le conclave.
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Pie X, archevêque de Venise, résista longtemps à cette ascension à la charge du pontificat, n'estimant pas avoir  les qualités requises. Il dut se laisser convaincre par le secrétaire du conclave. Il ne fut pas le seul à verser des larmes. Et ce n'est pas un hasard si, une fois l'élection acceptée, le nouvel élu se dirige vers la salle des Pleurs, à l'angle de la chapelle Sixtine, où l'attendent trois soutanes blanches de tailles différentes. À l'exception de Paul VI et Benoît XVI, tous les élus ont pleuré avant, pendant ou après leur accession au trône de saint Pierre. Le cardinal Wojtyla, futur Jean-Paul II, écoutait son nom se répéter au fur et à mesure des scrutins, pris de vertiges, la tête dans les mains et les larmes aux joues.
Même Pie XII, peu expressif, pleura devant un membre de la noblesse pontificale en rejoignant ses appartements: "Vous voyez à quoi ils m'ont réduit...", lança-t-il désemparé.
Et que dire de Jean-Paul Ier qui fut élu en 1978 au bout de quatre jours alors qu'il était totalement étranger au monde de la curie? "Que Dieu vous pardonne pour ce que vous venez de faire", dit-il aux cardinaux qui venaient de le porter à la charge suprême... Un mois plus tard, il trouvera la mort, non assassiné comme le veut la légende créée par le journaliste américain David Yallop, mais écrasé par l'immense responsabilité de la charge.
Léon XIII était, lui, tellement pâle dans la salle des Pleurs qu'on lui apporta un verre de bordeaux afin de redonner des couleurs à son visage submergé par l'émotion et la peur.

Christophe Dickès, historien spécialiste du catholicisme
Le Point.fr, 11.03.2013

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 Ces anecdotes montrent à la fois le caractère très humain de cette élection, sans recherche d'un quelconque pouvoir, et la fragilité des nouveaux élus face à la charge considérable qui les attend... On comprend mieux à la lumière de ces petits récits  l'acte courageux et humble du renoncement de Benoît XVI.

Commentaire d'un lecteur en attache à l'article ci-dessus
Le Point.fr, 11.03.2013

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"Il faudra au pape élu beaucoup de courage car la charge est écrasante", affirmait ces jours-ci André Vingt-Trois, archevêque de Paris.
Déjà avant lui le pape XXIII soulignait que "le pape n'est que le pape, nous ne pouvons pas lui demander l'impossible. Ce n'est pas lui le Chef de l'Église catholique, seul le Christ porte ce titre".
Et rappelons les premiers mots de François 1er à la foule le soir de son élection: "Priez pour moi".

Propos glanés dans les médias


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Prions pour notre nouveau Pape François 1er. Que le Seigneur l'aide à accomplir la nouvelle mission que lui a confiée l'Eglise. 
Que le monde des croyants et des non-croyants sache écouter son message d'amour. 
Aidons le nouveau Pape dans ses futures initiatives pour les pauvres qui souffrent.

Intention de prière de GP sur "Carême dans la ville", en ligne

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