Vierge en bois de buis, 14ème s., Paris |
L'attitude générale et une certaine culture dominante donnent l'image d'une humanité sûre d'elle, qui se passe volontiers de Dieu, en revendiquant une liberté absolue, même contre la loi morale. Mais lorsque l'on regarde de près, chaque personne est obligée de faire face à sa fragilité et à sa solitude,
«Le christianisme n'offre pas de réconfort à bon marché, car il exige une foi authentique et une vie morale rigoureuse. Mais il nous donne une raison d'espérer, en nous indiquant Dieu comme Père, riche en miséricorde, qui nous a donné son Fils, nous montrant ainsi son immense amour» (Jean-Paul II, Angelus du 9 mars 1997).
Cet amour, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, nous le fait découvrir à travers l'affection d'une mère, par un don qu'Il fait personnellement à chaque homme: Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: "Femme, voici ton fils". Puis il dit au disciple: "Voici ta mère" (Jn 19, 26-27).
Dans le visage maternel de Marie, les chrétiens reconnaissent une expression de la sollicitude et de la bonté de Dieu le Père: la Sainte Vierge apparaît comme celle qui attire les pécheurs et qui leur révèle, par sa sympathie et son indulgence, la miséricorde divine. L'attrait croissant exercé sur les générations de chrétiens par la dévotion à Marie, témoigne de l'excellence d'un tel don.
La présence d'une Mère est, en effet, une source de réconfort et de joie. Quels que soient nos états de vie et nos responsabilités, nous sommes tous enveloppés dans la douce maternité de la Vierge Marie, qui accomplit pour nous, dans l'ordre de la grâce, les actes que toute mère prodigue à ses enfants: elle aime, elle veille, elle protège, elle intercède. Elle coopère, en effet, à la naissance et à l'éducation spirituelles de chacun d'entre nous. Elle fait pénétrer la grâce dans les coeurs, et étend sans cesse le domaine de la sainteté.
Nouvelle évangélisation
Sur les routes de Marie, avec Benoît XVI
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Je voudrais que sa spiritualité si parfaite et si simple, son obéissance de fille bien-aimée du Père, sa délicate prudence de Vierge, son tendre amour de Mère, sa pure affection d'épouse, sa gracieuse et suave bonté pour tous éclatent de toute part, afin que le monde sache que le surnaturel n'étiole pas les humaines affections, qu'il ne fait au contraire que développer, grandir, sanctifier et diviniser les merveilleuses qualité du cœur...
Marthe Robin, 8 septembre 1931
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