[...]
Il y a le fait que tant de personnes en recherche
honnête hésitent à se tourner vers le
christianisme ou, tout au moins, vers les Eglises. Tout le monde déplore la crise de la transmission culturelle et religieuse,
mais la transmission des caricatures du christianisme se porte toujours bien.
Nous y avons une part de responsabilité, sans doute. Or, malgré Vatican II, les évolutions en théologie et en pastorale, le rayonnement des nouvelles
communautés, des nouvelles spiritualités chrétiennes, l'érosion se poursuit. Comment mieux accueillir ces chercheurs
d'absolu dans le respect de leur quête et avec le désir de rendre compte de notre espérance et de leur partager un trésor qui ne nous appartient pas: ce que le Christ nous a révélé de Dieu et de l'homme ?
Nombreuses sont les raisons d'espérer qu'offrent les communautés
chrétiennes à des sociétés qui se cherchent. Nous avons à les aimer avant que de les juger, même si nous ne pouvons adhérer
à tout ce qui s'y vit. Comment
s'engager dans des tâches d'inculturation et de
dialogue sans être décidés à aimer ceux que nous rencontrons, allant bien au-delà de la tolérance : jusqu'au respect et à l'enrichissement réciproque des différences?
Bernard Ugeux, Père
blanc, ancien directeur de l'Institut de science et de théologie
des religions (ISTR) de Toulouse.
sur croire.com
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