L’histoire du Rosaire trouve sa source dans les monastères avec le livre des Psaumes. À
partir du XIII° siècle, les frères et sœurs ne sachant pas lire – et donc chanter les psaumes – vont réciter le « Notre Père », puis des « Ave Maria ». Le dominicain Alain de La Roche, fondateur des confréries du Rosaire, dira ainsi au XV°siècle, « Le Rosaire, c’est le psautier de la Vierge Marie ». En fait, la récitation que l’on connait aujourd’hui est le résultat d’une évolution complexe sur plusieurs siècles. Retenons seulement ici que saluer Marie, c’est comme lui offrir une couronne de fleurs, « un petit chapeau » un « chapelet ». Saluer Marie, c’est comme lui offrir une couronne de roses... le « rosaire » !
À Lourdes, en entrant dans la
Grotte, les pèlerins prient, se recueillent
devant la source, touchent les parois du rocher, exprimant ainsi leur confiance
en Dieu. « Le Seigneur est mon roc, ma
forteresse et mon libérateur. Il est mon Dieu, le rocher
où je me réfugie » Voilà le Psaume 17 mis en acte. Toucher le rocher représente notre « amen » à Dieu, solide comme le roc.
Un autre passage des psaumes
percevant de loin ce lien maternel qui unit Marie et le peuple croyant, prophétise que « les plus riches du peuple … quêteront ton sourire » (Psaume 44, 13). À Lourdes, les plus riches ont
parfois, souvent même, les traits des plus pauvres.
Mais tous le diront, ils sont riches de ce qu’ils donnent aux autres. À Lourdes, c’est le monde à l’envers qui se retrouve à l’endroit.
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