15 janvier 2012

UNE CULTURE UNIVERSELLE DE MISÉRICORDE ET DE COMPASSION






Religion et culture continueront  au 21ème siècle d'être des thèmes d'actualité. C'est le message essentiel à retenir du  "choc des civilisations". Le christianisme ne jouera plus en Europe un rôle semblable à ce qu'il fut après la deuxième guerre mondiale, cependant il représentera  de 60 à 80% de la population. Et il sera pluriel: les formes traditionnelles qui furent celles des Églises de l'histoire perdront de leur importance et de nouvelles formes naîtront. Les mouvements de renouveau charismatique et les petites communautés ecclésiales au sein de l'Église catholique, de même que les Églises protestantes indépendantes en sont les signes précurseurs. 
Selon le principe irénéen de l'Encyclique Redemptorissimo du  pape Jean-Paul II:  " L'Église propose, elle n'impose rien" -, les chrétiens du 21ème siècle pourront contribuer à ce que l'Europe demeure marquée de l'empreinte chrétienne tout en respectant les exigences du monde moderne.    
Le meilleur moyen qu'ils auront pour atteindre ce but sera de refléter dans leur vie le visage de ce Dieu auquel ils croient: le Dieu qui veut l'égalité et la liberté pour tous, le Dieu qui accueille les pauvres et les faibles, les veuves et les orphelins, les étangers sans acception de la personne, rendant par là possible une culture universelle de miséricorde et de compassion. 
Sans ces caractéristiques chrétiennes, pourrions-nous encore nous dire Européens? 

Mariano Delgado, professeur d'histoire, université de Fribourg, Suisse
in The future of Christianism in Europe (extrait)
cité par New Wings publication, Divine printers and publishers, Kerala, India 
traduit de l'anglais

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