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D'un silence à l'autre, il y a plusieurs formes de silence. Il est de mauvais silences, qui bloquent la parole et pourrissent la vie. D'autres au contraire sont bienfaisants, apaisent, tranquillisent, accompagnent, silences de compréhension et de douceur.
Le silence de la prière, recherché, s'avère difficile à atteindre, mais il donne tant de joie quand on le trouve enfin et qu'il permet une vraie rencontre. Enfin, il y a ce silence que l'on reproche si souvent à Dieu : mais pourquoi, Seigneur ne parles-tu pas ? Pourquoi ne fais-tu rien ? Le silence, certains le goûtent dans une retraite spirituelle.
Sophie de Villeneuve, rédactrice en chef des Cahiers Croire
Depuis une quinzaine d’années, les monastères, les communautés ou les foyers de charité accueillent de plus en plus de gens. Pour certains c'est un rendez-vous avec Dieu qui s'impose à eux. D'autres sont attirés sans rien connaître de Dieu, d'autres encore ont rompu avec la foi de leur enfance mais une sensibilité religieuse leur est restée. Mais faire retraite reste une exigence, cela suppose d’accepter de se laisser déposséder de ses attaches, pour être plus soi-même en vérité.
in "croire.com", en ligne
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