"Marie qui défait les noeuds", 1700, artiste inconnu, Augsbourg -D- |
Saint Irénée, qui a inspiré l'auteur du tableau, nous en donne la clef. Il écrit: «Eve, par sa désobéissance, fit le noeud du malheur pour l'humanité; alors qu'au contraire, Marie, par son obéissance, le dénoua.»
Le Sauveur nous a été donné par Marie; par Marie, tous les noeuds de nos vies peuvent être défaits. Des noeuds? C'est le lot de tous les hommes marqués par le péché originel, de laisser se former des noeuds, ou, comme on dit aujourd'hui, des problèmes que l'on traîne des années sans en voir l'issue... tous ces noeuds qui nous semblent impossibles à défaire et nous font sombrer dans le malheur ou nous détournent du bonheur qui est à portée de chacun, tous les vices qui étouffent l'âme et anesthésient la joie.
Avec sa douceur maternelle, "Marie qui défait les noeuds" nous invite à reconnaître tous ces noeuds qui nous accablent, à les nommer, et à les lui donner...
Sans référence, sur le web
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