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Image Michel Martin-Prevel, cb |
Seigneur, veille au seuil de ma bouche Ps 140
À notre place de citoyens occidentaux, nous ne pouvons appuyer sur aucun bouton pour arrêter les combats. En revanche, si l’on suit la pensée de François, nous pouvons maîtriser les mots que nous employons. « Mets une garde à mes lèvres, Seigneur, veille au seuil de ma bouche », dit le psaume 140. Quand les armes de guerre tuent, les langues doivent soigner la paix et les mots profiter à la vie. Cela vaut en premier lieu pour les négociations internationales. Cela vaut aussi dans nos expressions courantes. Pensons à nos formules familières inappropriées de « guerre commerciale » ou « guerre des nerfs ». Mais le pape vise plus loin...
Arnaud Alibert,assomptionniste, rédacteur en chef à La Croix
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… Dans son enseignement transmis à la presse, le Pape revient sur l’évangile dans lequel, écrit-il, "Jésus nous fait réfléchir sur deux des cinq sens : la vue et le goût". Concernant la vue, le Pape explique que le Christ "a demandé d’entraîner nos yeux à bien observer le monde et à juger notre prochain avec charité". En ce qui concerne le goût, "Jésus nous rappelle que chaque arbre se reconnaît à son fruit". Et d’expliciter : "Les mauvais fruits sont des paroles violentes, fausses, vulgaires ; les bons sont les mots justes et honnêtes qui donnent de la saveur à nos dialogues."
aleteia.org, 2 mars 2025
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