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Nous sommes en état d’authenticité.
Deux mois déjà que je suis confiné à la maison avec mon épouse, et nous avons trouvé un rythme de vie qui nous convient. Je sais que ce n’est pas la même expérience pour tout le monde, que certaines personnes souffrent d’anxiété, d’insécurité, d’isolement, de peur. Je peux les comprendre. Et puis, il y aura l’après-pandémie, qui ne sera pas un lendemain qui chante, si je me fie aux défis économiques qui nous attendent.
Je perçois tout de même des signes positifs de la pandémie du Covid-19 : moins de guerres et de pollution, plus d’entraide et de respect. La terre, notre maison commune, s’en porte mieux. Nous sommes plus conscients de notre fragilité, plus centrés sur l’essentiel, moins arrogants et tout-puissants. Nous délaissons un peu notre côté individualiste pour penser aux autres, surtout les personnes plus vulnérables. Ce virus invisible nous force à être plus créateurs, humbles, généreux, solidaires, quitte à revoir nos priorités, améliorer le système de santé, acheter local, moins consommer. En état d’authenticité, je contemple en silence la beauté qui m’entoure. Le temps s’allonge, en accord avec mon désir d’aimer. Je souris aux gens que je croise dans la rue, en respectant la distanciation. L’air pur me ranime, les oiseaux m’enchantent, les arbres m’enracinent dans des profondeurs où coule une source vive. Il suffit d’être.
Je perçois tout de même des signes positifs de la pandémie du Covid-19 : moins de guerres et de pollution, plus d’entraide et de respect. La terre, notre maison commune, s’en porte mieux. Nous sommes plus conscients de notre fragilité, plus centrés sur l’essentiel, moins arrogants et tout-puissants. Nous délaissons un peu notre côté individualiste pour penser aux autres, surtout les personnes plus vulnérables. Ce virus invisible nous force à être plus créateurs, humbles, généreux, solidaires, quitte à revoir nos priorités, améliorer le système de santé, acheter local, moins consommer. En état d’authenticité, je contemple en silence la beauté qui m’entoure. Le temps s’allonge, en accord avec mon désir d’aimer. Je souris aux gens que je croise dans la rue, en respectant la distanciation. L’air pur me ranime, les oiseaux m’enchantent, les arbres m’enracinent dans des profondeurs où coule une source vive. Il suffit d’être.
Jacques Gauthier, théologien
Extrait de « Des aspects positifs de la pandémie «
jacquesgauthier.com
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Pour une vie moins pénible
« Se raccrocher à Dieu, tenir, avoir la vie moins pénible grâce à la foi... ».
Ces expressions reviennent régulièrement dans les témoignages des personnes familières de la pauvreté et de l’exclusion, pour qui la crise sanitaire du Covid-19 et le confinement semblent parfois n’être qu’une épreuve de plus dans une vie entière de « galères ». Être chrétien, disent-ils, les aide à supporter la précari matérielle. « On a peut-être moins de choses, mais on s’aperçoit qu’elles sont essentielles », estime Véronique, 55 ans.
Communauté chrétienne du Sappel, « pauvreté et exclusion »
L’ACTU la-croix.com
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Nous devons tous les jours apprendre notre métier d’homme et le droit au bonheur ne doit pas entraver le devoir de lucidité.
Albert Camus, La Peste
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