"Je connais ta conduite: voici, j'ai ouvert devant toi une porte que nul ne peut fermer" Ap. 3,8
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Et si la joie dans l’espérance permettait de regarder nos vies autrement ? Allumant la curiosité de ceux qui nous rencontrent, y compris les plus blasés, ceux qui sont apparemment revenus de tout ?
La joie de l’espérance, c’est « la joie de l’Évangile », dont parle le pape François. Cette joie se renouvelle, elle peut vaciller. Comment serait-elle la même quand je vis un deuil ou quand je célèbre les amis dans une fête ? Mais « elle demeure toujours au moins comme un rayon de lumière qui naît de la certitude personnelle d’être infiniment aimé, au-delà de tout » affirme notre pape. (...)
La joie de l’espérance se communique aussi, c’est dans sa nature. Si elle m’habite, elle me donne une qualité de présence qui va peut-être faire s’interroger la personne qui en est témoin : « D’où lui viennent donc cette paix, ce courage pour se battre joyeusement, cette endurance dans l’épreuve, cette lumière dans les yeux ? » Dieu a envoyé son Fils pour que tous les hommes soient délivrés de ce voile de tristesse qui les enveloppe comme un linceul. Comment l’Église du Christ pourrait-elle se replier sur elle-même avec un tel maître qui remet toute la création dans sa nouvelle lumière ?
La maison du 60
Extrait de la méditation du 07/03/2015
Carême dans la Ville
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Merci pour ces paroles lumineuses.
Elles m'on remis en mémoire des personnes depuis trop longtemps disparues qui avaient cette lumière dans le regard, elles qui, au cœur de la maladie, balayaient d'un revers de la main les interrogations sur le mal qui les rongeait. (...)
Je pense à elles et le chagrin de les avoir perdues trop tôt revient mais aussi ce regard, plein de lumière, qu'elles portaient sur la vie. Elles sont parties, mais elles sont là, toujours, lorsqu'au détour d'un chemin, je vois telle petite merveille de la vie, ce tout petit rien que je partage un instant en pensée avec elles. Oui, elles l'auraient aimée, cette première violette qui tend le nez sous un buisson, cette lumière si douce l'espace d'un instant sur la campagne, cette croix au bord du chemin, rongée par les ans et si belle dans son humble parure de mousse. Alors je souris. La peine est toujours là, mais elle s'est adoucie. Leur regard, leur amour restent vivants. Cette lumière est plus forte que tout.
Commentaire de la méditation ci-dessus par Audrey le 07/03/2015
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