Les deux piécettes de la veuve misérable de l'évangile (Marc 12, 41-44) ne résoudront pas les maux de tête des administrateurs du Temple et il fallait bien que quelqu’un se dévoue pour gérer les affaires matérielles. Le superflu de l’offrande des riches était bien utile pour tenir le Lieu où venaient en pèlerinage tous les Juifs fervents de l’époque de Jésus. Le superflu entretenait les pierres du Temple matériel de Jérusalem, oui, mais il n’alimentait pas les cœurs de ceux qui s’enorgueillissaient de leur superflu. La veuve misérable, elle, en donnant tout ce qu’elle avait pour vivre, déclarait haut et fort qu’elle ne s’appuyait pas sur ses propres biens, mais qu’elle mettait toute sa confiance en l’assistance de Dieu.
Pour moi voilà l’offrande qui a du prix: les deux piécettes de la veuve misérable valent plus que les offrandes de tous les autres, car elles ne sont pas « quelque chose » (en fait, elles ne sont rien), mais elles sont « quelqu’un ». Elles sont la veuve misérable elle-même, qui s’est présentée avec sa misère devant Dieu et lui a dit : « Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté ». Ou bien, comme sainte Thérèse de l’Enfant Jésus :
« Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
N’ont devant ton regard pas la moindre valeur
Et pour donner du prix à tous mes sacrifices
Moi je veux les jeter jusqu’en ton divin Cœur
Oui, je veux les jeter jusqu’en ton divin Cœur ».
Acceptons que tout ce que nous pourrons offrir à Dieu n’est rien, cela n’est que notre superflu. La seule chose que nous puissions offrir à Dieu et qui ait du prix, c’est nous-mêmes, unis à Dieu. Jetons nos offrandes jusqu’au divin Cœur de Jésus, pour qu’il leur donne du prix.
(...)
(...)
Extraits de la méditation quotidienne
catholique.org
catholique.org
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire