5 février 2013

MARIE DANS LE CORAN 2ème partie



"Lalla Meriem sainte de l’Islam",
by Youssef Nacib - version française

LA VIRGINITÉ DE MARIE


Ceux qui ne connaissent pas l'Islam peuvent être surpris en apprenant que Mahomet a défendu la virginité de Marie, et qu'il l'a reconnue comme la femme choisie par Dieu pour une oeuvre unique dans l'histoire. Il est nécessaire de clarifier cependant que, aussi pour Mahomet, Marie est inimaginable si on la dissocie de son Fils: l'élection divine et la pureté de la Mère sont en relation directe avec les qualités du Fils. Dans le Coran le Christ est toujours appelé Issa ibn Maryam, Jésus fils de Marie (5, 19, 75, 81, 113, 19, 34) - un nom qui est bien connu dans le monde islamique, et qui caractérise le plus la personne du Christ. Mais cette relation étroite entre Marie et son Fils conduit la pensée religieuse musulmane à ne souligner que la nature humaine de Jésus et à ignorer sa divinité.
On devrait aussi faire mention des questions doctrinales qui agitaient le monde arabe pendant le sixième et le septième siècle. Mahomet dut en tenir compte, et de son enseignement on peut tirer la conclusion que la figure historique de Marie lui posait des problèmes. A cette époque-là le culte de Marie avait parfois dégénéré. Certains chrétiens d'Arabie avaient fait de la Vierge comme une troisième personne de la Trinité. Une dérive que le prophète de l'Islam ne pouvait approuver et destinée à entraîner la personne historique de Marie dans les nouvelles polémiques.


Source: L'Observateur Romain, en ligne
"Afrique espoir" N° 29  Janvier - Mars 2005 


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LA VIERGE MERIEM

Sa position sacrée, glorieuse convie Meriem fille de Imrane à symboliser la pureté lumineuse autant chez les Musulmans que chez les Chrétiens. Une condition qu’elle endosse avec humilité et ferveur, confirmant l’image d’une femme angélique empreinte de grande Vérité.
Ainsi est rappelée la dévotion populaire rendue par les Maghrébins à la Saint Vierge, une interférence entre Christianisme et Islam, générée par l’importance de sainteté de Meriem commune aux deux religions .Pour cela, il fait référence aux visites de nombre de personnes à la basilique de Notre Dame D’Afrique pour allumer des cierges, geste pieux et innocent dédié à la mère de Aissa.
Autant dire que Youssef Nacib dans cet essai sur la Vierge Marie, appelle au dialogue des civilisations: "Le croissant et la croix sont condamnés à l’échange."
Mais pour que le dialogue islamo chrétien ait des chances de porter ses fruit il faut qu’il s’engage dans le respect mutuel… la vierge Meriem… a le privilège d’être un espace de rencontre dans lequel le dialogue entre chrétiens et musulmans peut sincèrement s’engager. Elle pourrait être celle qui très naturellement rappelle à chacun à plus de compréhension, d’empathie et d’humilité».
N’est-ce pas ramener l’Occident chrétien à ne plus stigmatiser et proscrire le musulman "quelle que soit l’actualité politique internationale …"

Leïla Nekachtali, écrivain algérienne
à propos de "La Sainte Vierge chez les musulmans: Lalla Meriem sainte de l’Islam", de Youssef Nacib

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