By Jeannette Vautherin, Drôme |
La famille de
Dieu est parfaite; rien n’y manque. L’Église
perçoit Dieu comme un Père, Jésus comme un frère et le ciel comme sa demeure. Rien
ne manque, alors ? Rien, en vérité. Toute famille suppose la présence d’une
mère ; le Christ seul pouvait choisir la sienne, et il l’a choisie de
manière providentielle, pour toute sa famille par alliance. À présent, il partage avec nous
tout ce qu’il possède. Sa vie divine est la nôtre, sa maison est notre demeure,
son Père est notre Père, ses frères sont nos frères, et sa mère est aussi notre
Mère. Il est certain qu’une famille sera incomplète en l’absence d’une mère
aimante. Les Églises chrétiennes dissidentes qui diminuent le rôle de Marie
finissent inévitablement par ressembler à l’appartement d’un célibataire :
masculin à l’excès, ordonné sans être accueillant, fonctionnel et productif,
mais dénué de beauté ou de poésie.
Pourtant, toutes les Écritures, toutes les préfigurations,
et mêmes les besoins fondamentaux de l’être humain nous disent qu’aucune
famille ne devrait être privée de mère – et encore moins la famille de Dieu par
alliance. Les apôtres savaient cela et c’est pourquoi ils se sont rassemblés
autour de Marie à Jérusalem, à la Pentecôte. Les premières générations de chrétiens
le savaient également, et c’est la raison pour laquelle ils peignirent l’image de
la Vierge dans leurs catacombes et lui consacrèrent leurs églises.
Les premières icônes de Marie la représentent
presque toujours tenant son enfant dans ses bras – l’offrant à jamais au monde,
comme le suggère le douzième chapitre de l’Apocalypse. Authentique mère, elle
est habituellement dépeinte e doigt pointé vers son fils, mais le regard tourné
vers ceux qui la regardent – tous ses autres enfants. Elle entoure son petit –
puisqu’un tout jeune enfant ne peut se tenir seul – comme elle soutient ses
enfants dispersés dans le monde et les attire tous à lui.
Scott Hahn, professeur
de théologie, Franciscan University of Steubenville, Ohio
In « Marie, reine
couronnée d’étoiles », éd. Anne Sigier, Québec, 2007
1 commentaire:
Bien étonnée de trouver, aujourd'hui, une illustration que nous connaissons bien pour votre message: Sa Mère est aussi notre mère .
Continuez à diffuser vos articles ,ils sont enrichissants!
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