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By Perlooonnssss Foto Club |
Ainsi, « il y a des chrétiens lumineux, pleins de lumière, qui cherchent à servir le Seigneur avec cette lumière ; il y a des chrétiens ténébreux qui vivent une vie de péché, une vie éloignée du Seigneur ».
Le pape a fait ressortir quatre paroles qui permettent de débusquer les fils des ténèbres, paroles qui « ne viennent pas de l'Esprit-Saint, ne viennent pas de Jésus, ne sont pas des paroles évangéliques » mais viennent « du Malin ».
Ces quatre paroles sont : « les paroles hypocrites : un peu de ci, un peu de là, pour rester en bons termes avec tous ; les paroles vides, sans substance : peut-être belles, bien dites, mais sans rien à l'intérieur ; les paroles vulgaires, triviales, mondaines ; et enfin les paroles sales, obscènes ».
L’attitude et la parole des saints, des fils de la lumière, sont au contraire telles que décrites par saint Paul : « Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ... Vivez dans l'amour. »
Mais « il y a un troisième groupe de chrétiens, ni lumineux ni sombres, ce sont les chrétiens du gris ». Ils oscillent entre « Dieu et le diable » : « ce sont les tièdes. Ceux-là Dieu ne les aime pas. Dans l'apocalypse, il leur dit : "Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni brûlant – mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant. Aussi, puisque tu es tiède, je vais te vomir de ma bouche." » (Ap 3,15-16).
Les chrétiens du gris sont « chrétiens, mais sans exagérer », ils « disent et font beaucoup de mal, car leur témoignage chrétien est un témoignage qui sème au final la confusion, qui sème un témoignage négatif ».
Pour « faire un pas en avant vers le Seigneur », le pape a invité le chrétien à réfléchir sur son langage en se demandant « Suis-je un chrétien de la lumière ? Un chrétien de l'obscurité ? Suis-je un chrétien du gris ? ».
Le Pape François
Homélie du matin, 27 octobre 2014 (extraits)
zenit.com
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Il y a des Catholiques qui portent le chapelet dans leur poche, mais qui n’osent pas le sortir pour prier, de peur du ridicule. Il y en a d’autres qui ont plus de courage. Voici un fait vécu dans notre bataillon.
Nous étions tous au garde à vous. L’adjudant, tenant entre le pouce et l’index un chapelet, l’exhibe en ricanant : Qui a perdu ce machin ? La plupart des hommes étaient des Catholiques, mais tous se mirent à rire. Même ceux à qui leur mère avait donné un chapelet avant leur départ pour le front.
L’adjudant continue à se moquer, persuadé que personne n’oserait se déclarer. Mais voici que mon voisin, jeune porte-drapeau, s’avance et déclare : ce chapelet m’appartient. Le bataillon ne rit plus et l’adjudant, pris de court, ne sait que répondre.
Plus tard, je demandai au jeune homme : pourquoi as-tu attendu avant de te faire connaître ? – parce que ce chapelet n’est pas à moi ! Mais j’ai voulu que cet individu cesse ses moqueries.
Père Leppich, s.j.
Rapporté par Frère Albert Pfleger
Dans Fioretti de la Vierge Marie, Ephèse Diffusion
mariedenazareth.com
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