N.D. de la Grande Verrière, 12°s., Chartres
Marie nous rappelle la grâce prévenante de Dieu à l’égard de l’humanité. Lui qui l’a «
choisie avant la création du monde pour qu’elle soit, dans l’amour, sainte et irréprochable sous son regard ». Mais ce n’est pas tout. Comme le dit saint Irénée
« Marie a défait ce qu’Ève avait fait ». Elle nous apprend ainsi que notre collaboration à l’oeuvre de Dieu est indispensable, même si notre part de liberté est limitée par divers conditionnements biologiques, psychologiques, sociaux… Alors, avec elle, passons de la suspicion à la confiance, du refus de notre condition de créature à l’humilité, de la désobéissance à l’obéissance de la foi qui libère. Consentons ainsi à être renouvelés par l’Esprit, pour devenir une «
demeure digne de recevoir le Fils de Dieu » qui se donne à nous dans la Parole et dans le Pain.
Emmanuelle Billotteau, ermite bénédictine,
in "Missel des Dimanches 2010"
Je suis frappé par la beauté et la finesse des icones et des reproductions de vitraux.
RépondreSupprimerEgalement, les textes sont très enrichissants et d'une grande élévation spirituelle. Félicitations à l‘auteur de ce travail que j'ai pu admirer grâce à ma nièce Isabelle.
Amitiés.
René